« L’album de l’ensemble The Theater of Music sous la direction de la flûtiste à bec Marion Fermé reconstruit la partie musicale d’un Masque, telle qu’elle aurait pu se voir dans les nombreux théâtres londoniens autour de 1685. Le Masque n’était pas une représentation théâtrale comme on la connait aujourd’hui mais beaucoup plus un événement qui pouvait des heures avec des parties instrumentales, de théâtre parlé, de chant, de Pantomime de dance. Un divertissement courtois pendant lequel on pouvait aller et venir, parler. Les parties instrumentales devait être courtes, variées, légères …

 

… Si aucun masque complet ne subsiste de ces soirées, la reconstruction livrée par Marion Fermé d’après de nombreuses sources, entre autre de celles de John Playford convint non seulement par sa justesse musicale mais aussi par la tension dramatique qui se tient tout au long du programme… Le petit ensemble sonne bien plus imposant qu’il n’est en réalité grâce à des changements d’instruments et les choix judicieux de percussions.

Le rendu est parfois charmant, parfois comique, parfois enchanteur ou calme et contemplatif mais tout du long divertissant et très réjouissant.

Musikansich.de Sven Kerkhoff, 14.11.2021

Note 16

ENGLISH

„Although no complete program of such an evening has survived, the reconstruction, which Marion Fermé has compiled from numerous sources – not least from John Playford’s much-used collections – is convincing not only because of its musical coherence, but also because of a skilful arc of tension. While the first two parts (Ouverture; Love is vain) still sound somewhat restrained and rather « pretty », the Antemasque and the dance program then get down to business quite solidly, also with many a sound effect and rapid tempi. The sound possibilities are naturally limited by the small ensemble (flute, violin, viola, theorbo, virginal) and the flute sound dominates the program quite clearly. But by alternating the flute instruments and cleverly chosen percussion elements, the small combo actually seems larger and more diverse than it actually is. This is thus sometimes charming, sometimes funny, sometimes rousing, sometimes quietly contemplative, but throughout enjoyable and entertaining.”